L’ADN64 ou le courant de la modernité

« Nous faisons de l’aménagement du territoire en matière numérique. Des tuyaux Internet, mais pour quoi faire ?... telle est la question qui anime notre équipe de chefs de projets et d’ingénieurs informatiques et de deux professeurs spécialisés en TIC. Ici, onze personnes s’occupent de ce qui se passe dans les tuyaux » indique en préambule Thierry Venin, le directeur de l’agence départementale du numérique (ADN64).

Identifier les besoins, s’appuyer sur des entreprises privées pour répondre aux attentes du terrain, mener des opérations pour accompagner le développement du numérique,… l’ADN fait figure de maillon clé dans le développement local du numérique.

Etablissement satellite du Conseil général, son socle d’interventions est centré sur plusieurs axes comme l’accompagnement des enseignants et collégiens autour des technologies de l’information et de la communication. « Les tableaux numériques et autres baladeurs MP3 ou tablettes envahissent le système éducatif. Il faut maintenant aider les enseignants à travailler sur ces nouveaux environnements, mener des veilles actives pour faire baisser les prix des équipements ou encore faire évoluer les espaces de stockage en espaces de travail » avance Thierry Venin. Une mission qui représente près d’un tiers de l’activité de l’agence. « Nous participons aussi à la modernisation des services publics au travers par exemple de la dé-matérialisation des appels d’offre ; nous mettons aussi en place des dispositifs pour réduire la fracture numérique ». Un programme d’actions qui pourrait être chamboulé dans les années à venir, au regard du développement des interventions autour du techno stress. « Nous sommes en relation étroite avec l’Université des Pays de l’Adour pour travailler et intervenir autour des risques psychosociaux liés aux Technologies de l’Information et de la Communication ». Quant à l’avenir de l’économie numérique en France, Thierry Venin y pose un regard averti.

« Le développement des applications interactives est une voie peu explorée en France. Il existe un vrai travail d’avenir à faire sur ce sujet. En France, on regarde trop souvent le volet numérique sous l’angle des travaux publics. Il faut procéder à une inversion culturelle. Ce n’est pas la fibre qui fait Google mais Google qui fait la fibre » rappelle-t-il. Créée en 2004 par le Département, arrivée sur la technopole à cette même date, l’ADN fait figure de précurseur. « Notre originalité a été de nous soucier des usages du numérique ». Un acteur public qui permet de développer de très beaux projets. A l’image du dossier Cosoluce, fruit d’une coopération public/privé où l’opérateur public apporte sa connaissance des besoins et s’appuie sur un acteur privé pour le développement de l’outil. « Les exemples de collaborations de ce type sont nombreux et à tous niveaux, comme par exemple avec My Olympe dans le domaine de la domotique » 

http://www.numerique64.fr

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Rédaction : Agence Valeurs du Sud

 

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